After years
of wear,
she would sew,
with those sharp dead
beads, new
thoughts
into the threadbare pattern of memory
and he solder
his,
older, thoughts into place. . . .
…Long ago…
they learned to slaughter
their
eager laughter and tear
their deepest tears
out of each’s other,
to utilize their
exquisite words
like hamhamhammers and broadswords –
then, their mutual wounds
they wound all about their lives like poison ivy.
(Each just one more bothersome
clone to the other. . . .)
But.
There
had been a time
,once,
before
the tiny
mutiny,
when
they were still strangers
to anger;
when they could lie sun-baked
naked
upon the jurassic sands
or beside the slow hearth
unearthing new
treasures from their together,
when,
in some safe
café, their yes
-eyes could swallow entire
their sweet menus
of Venus
and for many an hour
pour their love
from lip to mouth like milk from a pitcher to a
glass.
But that time passed....
--Duane Vorhees
--Duane Vorhees
Sad indeed. It's too bad that constant happiness is not our lot.
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ReplyDeleteEtrangers toujours
ReplyDeleteApres d'annees de porter: sur le tapis vieux de la memoire elle devrait coudre des pensees nouvelles avec ces perles-la aiguisees et mortes et lui soldat devrait recoudre a leur place ses pensees....
... Une fois ...
ils ont appris a calmer leur ris passionne a voler les plus profondes larmes de l'autre, et leurs mots parfaits a utiliser comme les marmarteaumarteaux et le glaive -- puis: leurs blessures mutuelles comme les lierres veneneux ils blessaient tout dans leurs vies. Un malheur appelle un autre.
Mais. Il y avait, une fois, avent le petite revolte, ou ils etaient toujours des etrangers faches; quand leurs brules pouvaient s'etendre nus sur le sable jurassique ou quand ils restaient a cote du foyer peu ilumine sans chercher d'y decouvrir de nouveaux tresors; quand, dans un cafe sur, leurs yeus -- oui leurs yeux pouvaient toujours avaler toutes les delices dans les menus de Venus et pour plusieurs heures apres leur amour coulait des levres a la bouche comme le lait du vase au verre.
Mais ces jours-la s'en vont.
--tr. Alina Duminica & Dorin Popa